•  L'esprit et la matière

     

    C'est la première fois que je fais un collage sur toile. Que ce soit une peinture ou du collage, le plus important dans l'histoire, c'est l'inspiration.
    Ça m'a pris environ vingt minutes pour découper, assembler et coller cette composition.
    Il m'aurait fallu plus de temps si j'avais dû sortir les pinceaux et les tubes de peintures. Il faut dire que le fond était déjà prêt et que le tableau n'attendait plus que ma créativité fasse le reste (le fond a été fait avec du papier de soie froissé).

    Pour moi, le plus dur dans la pratique du collage, c'est de trouver des images  qui  s'adaptent au sujet que j'envisage de représenter.
    À cœur vaillant rien d'impossible... quitte à acheter une revue pour la mettre en petits morceaux wink2. Une chose est sûre, ça occupe l'esprit ! happy 


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  • Au delà des rêves

     

    Cette photo date d'il y a quatre ans. C'est là où je me rends compte que depuis bien longtemps je ne cours plus les jardins publics pour prendre des photos.  J'étais en pleine forme à cette époque, j'ai l'impression qu'il y a de cela une éternité. Il m'est arrivé tellement de choses depuis (problèmes de santé) que je me demande si ce temps reviendra un jour ! Je me sens si fatiguée après cette opération d'une glande surrénale (je suis restée neuf jours à l'hôpital) ! J'ai du mal à remonter la pente.

    La convalescence est longue et il m'arrive d'avoir des coups de blues, alors je pleure un bon coup, ça fait du bien ! Il faut toujours espérer si l'on veut que les situations changent.  Il ne faut pas que je regarde en arrière, mais il faut que je puise le positif où il se trouve, dans le présent.
    Aussi minime soit-il, il y a quand même du changement depuis que je suis rentrée à la maison.

     Il y a une vingtaine de jours de cela, dans ma chambre d'hôpital, je rêvais de m'asseoir sur le banc qui se trouve devant ma porte d'entrée et que j'avais moi-même installé le mois dernier. De retour chez moi, je me suis avachie dans un fauteuil, fatiguée mais contente d'être à la maison. À ce moment-là, je n'ai pas ressenti  le besoin d'aller sur mon banc comme j'en avais tant rêvé à l'hôpital. Ce n'est que quelques jours plus tard que je suis allée m'y installer.  

     J'avais rêvé de cet instant tant de fois, pourtant ce jour-là, rien n'est venu bousculer mes pensées pour me dire "enfin tu y es sur ton banc !". 
    Comme l'être humain est étrange tout de même ! Une fois que l'on est sorti du contexte qui provoque un certain émoi, on passe à autre chose, peut-être pour aller de l'avant ? Chacun réagit selon sa sensibilité, sa fragilité, son vécu.

     Au plaisir de vous retrouver et de partager avec vous mes réflexions... et mes états d'âme.



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